La création de zones noires suites aux pertes humaines et matérielles engendrées par le passage de la tempête Xynthia et les inondations consécutives apparaît très majoritairement approuvée par les Français : 61% d’entre eux approuvent cette mesure. Néanmoins, deux éléments doivent venir nuancer ce résultat : 38% des interviewés se déclarent hostiles au principe de zones noires et l’on observe un clivage fort sur cette question dans la mesure où, si un quart des personnes (25%) interrogées approuvent tout à fait cette décision, une proportion presque équivalente (22%) se déclarent en revanche « tout à fait » opposée. Ainsi, ce projet suscite des réactions vives mais contrastées dans l’opinion.
Elément important et prenant un relief particulier dans le contexte actuel, les personnes habitant des communes littorales accueillent cette décision du gouvernement avec plus d’enthousiasme que le reste de la population (65%), comme si le principe de précaution primait sur l’empathie et la solidarité avec les individus expropriés, sentiments sur lesquels on aurait pu postuler de prime abord.
partager