Trois Français sur cinq (62%) estiment aujourd’hui qu’il n’est pas possible de baisser durablement les impôts sans tailler dans la dépense publique. Ce constat, varie notamment en fonction du niveau de vie des personnes interrogées, au travers duquel on observe que plus le niveau de vie est élevé, plus ces deux notions semblent incompatibles.
La pression fiscale se fait aussi sentir pour les 82% de Français qui considèrent que le niveau des impôts dont ils s’acquittent exerce un impact direct sur leur consommation et, par voie de conséquence, l’emploi.
Dans ce contexte, les Français se révèlent aujourd’hui peu enclins à assumer le coût engendré par l’accueil des migrants sur le territoire : seuls 27% s’y déclarent prêts, sachant que cette proportion diminue avec le niveau de vie. Ainsi, 39% des hauts revenus sont prêts à assumer le coût fiscal des migrants, contre seulement 22% chez les plus pauvres.
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