Interrogés sur leur jugement à l’égard de la fermeture de la centrale de Fessenheim, près des deux tiers des Français interrogés se déclarent favorables (la majorité relative y étant « plutôt favorables »), contre un gros tiers qui s’y oppose.
Au-delà de ce résultat d’ensemble, on observe des écarts de perception très marqués au sein de l’opinion notamment au regard des critères d’âge (les plus âgés étant plus mitigés), de sympathie politique (sans réelle surprise les sympathisants de gauche – et plus encore ceux d’EELV- se prononcent nettement plus en faveur de la fermeture de la centrale que ceux de droite) et de la région de résidence. C’est dans les régions concernées et limitrophes de la centrale (située dans le Haut-Rhin en Alsace) que l’adhésion à sa fermeture est la plus fragile (55% en régions Alsace-lorraine, Franche Comté et 59% en Champagne, Picardie, Bourgogne).
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