En ce début d’année 2010, les Français semblent en phase avec le projet du gouvernement de réduire la dette publique de la France. Les trois quart d’entre eux (75%) se déclarent inquiets des déficits publics et quasiment autant estiment que malgré la crise, la France doit coûte que coûte éviter d’accroître son endettement (72%). Pour 59% des personnes interrogées, la dette publique provient des déficits de l’Etat, ceux des organismes sociaux sont tenus loin derrière responsables de la dette par 37% d’entre elles, tandis que les déficits des collectivités locales ne sont pas prioritairement associés à la dette publique de la France (4% de citations).
Quant aux solutions préconisées par les Français, sans conteste la réduction du déficit passe par une réduction des dépenses de l’Etat et des collectivités (90%), seuls 10% prônent l’augmentation des prélèvements obligatoires. Et dans le cas où l’on envisagerait d’augmenter les prélèvements, cette mesure devrait en priorité viser l’ISF (57%) et les bénéfices des sociétés (47%). Un tiers des Français (32%) indique préférer une généralisation de l’impôt sur le revenu.
7 Français sur 10 estiment que la question de l’endettement de la dette est un lourd fardeau pour les générations futures (69%) et 3 sur 10 qu’elle nuit à la compétitivité (29%). Un quart des Français font preuve d’un pessimisme prononcé à l’égard de la dette en estimant son remboursement impossible (26%).
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