La proportion hebdomadaire de consommateurs d’aliments bio est stable par rapport à 2019
La population française compte en 2020, 54% de personnes se déclarant consommatrices hebdomadaires d’aliments bio, soit une proportion stable par rapport à 2019. Pour rappel, la proportion de consommateurs hebdomadaires était en hausse continue depuis 2015, date de la première vague d’enquête. Les consommateurs quotidiens représentent quant à eux, 15% de la population française, soit une baisse de 2 points par rapport à 2019. Là encore, cette proportion était en hausse continue depuis 2015. Relevons enfin que de façon invariable depuis 2017, 9 sondés sur 10 indiquent consommer au moins occasionnellement de tels aliments.
Les végétariens demeurent ultra-minoritaires au sein de la population française
96% des Français indiquent consommer au moins occasionnellement de la viande, une proportion quasi-inchangée depuis la première enquête effectuée en 2015.
Les consommateurs quotidiens représentent quant à eux, un quart de la population française (23%), Un chiffre relativement stable depuis 2017. Plus globalement, après une érosion entre 2015 et 2017 (90% à 84%), la proportion de consommateurs hebdomadaires de produits carnés oscille depuis entre 83% et 85%.
Près des ¾ des consommateurs de viande consomment au moins occasionnellement de la viande bio
72% des consommateurs de produits carnés, recourent au moins occasionnellement à de la viande bio. Ils sont, par ailleurs, plus d’un quart à en acheter exclusivement (3%) ou dès qu’ils en trouvent (23%). La consommation de viande bio est également stable depuis 2016.
Comme pour les aliments bio en général, l’achat de viande bio est davantage le fait des Français âgés de plus de 50 ans et ceux qui appartiennent aux catégories socio-professionnelles supérieures.
La viande bio est consommée pour une multitude de raisons : goût et santé, puis respect du bien-être animal
Spontanément, c’est la perspective de manger une viande saine (20%) ou ayant un meilleur gout (21%) qui motive en premier lieu les consommateurs de produits carnés bio. Viennent ensuite des considérations relatives au bien-être animal et aux conditions d’élevage (15% mais légèrement moins que l’an passé : 19%) ainsi qu’à l’environnement (11%). Enfin, les sondés sont un peu plus nombreux à faire valoir cette année des raisons « opportunistes », liées par exemple aux promotions (22%, + 4 points).