La demande de chirurgie esthétique n’a pas explosé comme certains ont pu le penser à un moment donné, mais elle n’a pas non plus chuté. Elle s’est stabilisée à un niveau qui reste élevé : Les femmes étaient 6 % à avoir eu recours à la chirurgie esthétique en 2002 et 14 % en en 2009. Aujourd’hui, elles sont 10 %. La baisse paraît sensible par rapport à 2009, mais 10 % de la population féminine de plus de 18 ans, cela représente environ 2,5 millions de personnes.
Cette stabilisation à un niveau élevé est d’autant plus solide qu’elle s’accompagne d’un degré de satisfaction très positif et d’une demande potentielle conséquente. Pratiquement, depuis 15 ans, le degré de satisfaction est resté le même et plane à des hauteurs record, puisque 4 femmes sur 5 jugent très satisfaisante ou satisfaisante leur expérience de la chirurgie esthétique.
49 % des demandes concernent une modification des seins. Il y a 15 ans, en 2002, seuls 9 % des interventions concernaient les seins, mais dès 2009, le virage est pris et avec 19 %, la modification des seins s’installe en haut de la liste.
L’épilation au laser était encore au stade des balbutiements en 2002, mais très vite, elle sort de l’ombre pour atteindre 8 % des interventions en 2009 et 24 % en 2018. A y regarder de plus près, cette dernière évolution est sans doute loin d’être terminée.