Interrogés par l’Ifop pour WWF France, les habitants de cinq pays européens (France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne et Italie) font face au réchauffement climatique en adoptant des regards différents.
Les habitants des pays du Sud se montrent ainsi davantage préoccupés par le réchauffement climatique (63% des Français le sont, tout comme 69% des Espagnols et 66% des Italiens), quand moins d’un Britannique ou d’un Allemand sur deux s’estime menacé (45%), notamment chez les seniors et les hommes. Par ailleurs, en France, en Allemagne et en Italie, le renforcement des phénomènes météorologiques extrêmes constitue la crainte la plus répandue, alors que les Espagnols et les Britanniques se disent davantage préoccupés par les sécheresses et les inondations.
S’agissant d’établir des niveaux de responsabilité, et si les habitants des cinq pays dénoncent d’une même voix l’impact négatif de l’activité des entreprises, le regard posé sur la responsabilité individuelle des particuliers diverge notablement : seuls 49% des Allemands et 57% des Britanniques estiment ainsi que les particuliers ont, par leurs activités, un impact important sur le réchauffement climatique, contre 76% en France par exemple.
Dans le détail, l’industrie chimique et le pétrole et le gaz sont perçus comme les secteurs économiques ayant l’impact le plus négatif sur le climat dans quasiment tous les pays. Notons que les Français pointent ensuite les conséquences du transport routier (31%), là ou les Allemands et les Britanniques stigmatisent davantage le transport aérien.
Enfin, et pour l’ensemble des pays, le rôle que peuvent jouer les entreprises dans les prochaines années en matière de réchauffement climatique est jugé très important, de 97% pour les Français à 92% pour les Britanniques.
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