Les perceptions des chefs d’entreprise se révèlent très partagées en ce qui concerne l’évolution de la situation des jeunes en matière d’insertion professionnelle au cours des cinq dernières années. 26% jugent en effet que celle-ci s’est améliorée, 24% qu’elle s’est au contraire détériorée et 50% qu’elle n’a pas changé, la crise n’ayant sans doute pas œuvré à une amélioration en la matière.
Les dirigeants des PME mettent en avant des jugements souvent critiques sur les jeunes comparés aux autres générations, estimant notamment qu’ils développent des qualités moindres que celles de leurs aînés en ce qui concerne l’implication (65%), l’autonomie (60%), le sens de l’initiative (58%) et la capacité d’organisation (56%). Pourtant, lorsqu’il s’agit des jeunes qu’ils ont embauchés, ils se montrent beaucoup plus positifs, soulignant en particulier leur bonne intégration (89%), la qualité des relations avec les salariés plus âgés (87%) et leur capacité d’adaptation à la culture d’entreprise (74%).
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