S’il a été dit à juste titre que le vote Macron était plutôt un vote émanant des grandes villes et de l’Ouest quand Marine Le Pen était prioritairement soutenue par la France périphérique de Christophe Guilluy et les régions situées à l’Est du pays, une analyse à une échelle plus fine permet également de faire ressortir d’autres points d’appui du « macronisme » électoral. C’est le cas notamment d’enclaves relativement privilégiées, soit par la situation géographique, soit par des caractéristiques économiques propres. Loin de s’opposer, ces deux constats montrent que le clivage « gagnants/perdants » ne se décline pas uniquement à l’échelle régionale mais également à un niveau plus local, ce qui confirme la puissance de ce phénomène, qui fonctionne dans les régions de l’ouest – moins réceptives au vote FN – comme sur la façade est du pays – où ce vote est plus ancré historiquement -, à l’exception de certaines enclaves.
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