37% des managers d’hôpitaux interrogés travaillent dans un établissement support dans un futur GHT. On note que 14% des répondants ne sont pas en mesure de répondre à la question, et notamment un tiers des AAH (33%) et un quart des ingénieurs (26%), ce qui peut montrer un déficit d’information à destination de ces groupes. Les objectifs des groupements hospitaliers de territoire sont clairs pour une majorité des répondants (69%).
Ce taux atteint même 78% auprès des personnes travaillant dans un établissement support de GHT. Pour autant, l’adaptation des conditions de mise en œuvre des GHT ne semble pas pertinente en vue de la recomposition sanitaire pour une majorité des personnes interviewées (54%).
Cependant, on observe que chez les personnes directement concernées, celles travaillant dans un établissement support, ce taux descend à 43%. Concernant l’impact des GHT, 82% des répondants estiment que les GHT vont rendre plus complexes les organisations. Les cadres de santé semblent les moins inquiets : ils sont un quart (24%) à penser que les GHT vont rendre les organisations plus simples contre 8% en moyenne.
Cette crainte d’un impact négatif est renforcée par l’impression d’un manque de confiance dans les acteurs de terrain dans la mise en œuvre des GHT : à peine un quart (23%) des personnes interrogées estiment que la mise en œuvre des GHT traduit la confiance dans les acteurs de terrain.
Du point de vue personnel, les répondants estiment à 31% que la mise en place des GHT va changer leur métier négativement. Quasiment la même proportion (28%) estime a contrario que les GHT vont changer leur métier positivement. Notons que 30% des personnes interrogées ne se prononcent pas sur cette question.
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