DES DIALOGUES PERÇUS DANS L’ENSEMBLE COMME DÉVELOPPÉS AU SEIN DES ENTREPRISES DE 10 SALARIÉS ET PLUS
Les dirigeants d’entreprises de 10 salariés et plus semblent satisfaits des dialogues au sein de leur organisation. 95% déclarent qu’au moins un niveau de dialogue est développé et près d’une sur deux élargit ce constat à l’ensemble des niveaux de dialogue (48%). Reste qu’un quart des répondants indiquent qu’au moins un niveau de dialogue est peu développé (26%), et 40% qu’au moins un niveau constitue un enjeu de progrès.
Les managers apparaissent comme la plaque tournante de ces dialogues. En effet, les dialogues entre les managers et la direction, et les managers et les salariés font partie des niveaux développés dans le plus grand nombre d’entreprises (respectivement 83% et 82%). Le dialogue entre les salariés apparaît également solide (82%). Les autres niveaux de dialogues, bien que développés dans sensiblement moins d’entreprises, restent jugés positivement par plus d’une entreprise sur sept.
LES SUJETS PLUS PROCHES DU VÉCU DES SALARIÉS CONSTITUENT DES ENJEUX MAJEURS EN TERMES DE PROGRÈS
Selon les dirigeants et DRH / RRH, les dialogues en entreprise doivent se développer sur les sujets tournant autour du travail des salariés directement. Ainsi, le premier enjeu de progrès est le bien-être et les conditions de travail (44%). En deuxième, on retrouve la rémunération et les augmentations (39%). Le travail, son contenu et son organisation complètent le trio de tête (32%).
LES RÉPONDANTS S’ENTENDENT SUR L’EXISTENCE DE FREINS AUX DIALOGUES, POINTANT PRINCIPALEMENT LE MANQUE DE TEMPS
93% des dirigeants identifient des freins, et le manque de temps arrive largement en tête, cité par 57% des répondants. Effectivement, dans une entreprise, le temps est principalement consacré au cœur de l’activité, et il est parfois difficile de trouver le temps d’organiser des moments d’échanges et de discussions. Les deux autres éléments les plus cités, formant le trio de tête, dépeignent également la vision d’un dialogue qui n’est pas toujours la priorité de l’entreprise. 19% citent le manque de savoir être et d’implication des acteurs, 15% le manque de structuration et de délimitation des espaces de dialogues.