Plus des 3/4 des cadres (78%) consultent leurs communications professionnelles telles que leurs emails, sms ou appels pendant leur temps de loisirs, c’est-à-dire pendant les week-ends et les vacances.
Si ce score est stable (+1 point par rapport à la vague de 2016), l’intensité de ces consultations est en hausse. 37% des personnes interrogées les consultent en effet « souvent », soit une progression de 6 points en un an (contre 41% « de temps en temps », -5 points).
La possibilité d’un accès permanent et simplifié aux outils de communication professionnelle est vécue de manière anxiogène.
Cet accès aux communications professionnelles pendant leurs congés ou leurs week-ends est désormais considéré comme un facteur de stress par une majorité de cadres (51%, +3 points). Au global, les conséquences sont négatives pour 80% des personnes interrogées, 29% pointant dans le même temps des dommages collatéraux, évoquant « une source d’agacement pour les proches ».
Or, les perspectives de faire redescendre ce niveau de pression ne sont pas encourageantes.
La reconnaissance officielle du droit à la déconnexion (loi travail du 8 août 2016) constitue un levier de premier plan pour limiter cette situation de stress. Mais dans la réalité, une majorité de cadres (52%) affirme que son entreprise ne s’est pas engagée dans l’application du droit à la déconnexion. Cette proportion s’élève à 63% dans les entreprises de moins de 50 salariés. Parmi les 48% qui estiment au contraire que leur entreprise s’est engagée dans l’application de ce droit, seuls 21% déclarent que leur entreprise a déjà mis en place des mesures concrètes, 27% affirmant que si leur entreprise s’est engagée, cela ne s’est pas encore traduit par des mesures concrètes.
partager