Une vision du marché de l’emploi qui s’améliore, au global et dans son environnement professionnel.
L’optimisme relatif à l’ensemble des éléments concernant l’emploi connait une seconde hausse consécutive, de plus grande envergure cette année avec des gains de +6 points à + 24 points. L’optimisme des cadres sur leur situation professionnelle et leur emploi progresse largement pour atteindre son plus haut niveau depuis 2008 et le lancement du baromètre. Corollaire de ce fort optimisme quant à sa situation personnelle, les cadres se montrent épanouis dans leur entreprise actuelle.
Des cadres qui se montrent attachés à leur statut.
La flexibilité entre métiers sur l’ensemble d’une carrière semble aujourd’hui être un fait accepté par les cadres. Néanmoins, changement de métier ne signifie pas changement de statut. Si les deux tiers des répondants (66%) pensent qu’ils seront amenés à changer de métier au cours de leur carrière, une proportion similaire (66%) estiment qu’ils resteront cadres durant l’ensemble de leur carrière, contre 34% qui envisagent de changer de statut, pour adopter celui d’indépendant, de fonctionnaire ou de salarié non-cadre. Les cadres témoignent donc d’un fort attachement à leur statut.
Une réforme importante qui doit mettre l’accent sur les compétences, l’autonomie et les responsabilités managériales.
Près des trois quarts des cadres (73%) qualifient la réforme du statut cadre « d’importante » et 60% d’entre eux se disent même inquiets de voir leur statut réformé(dont 16% pour qui cette inquiétude est forte). Celle-ci est avant tout liée à la crainte que la réforme ne fragilise la protection des cadres, vision partagée par 67% des répondants.
Mais pour une majorité de cadres, cette réforme est également une opportunité de mieux définir leurs conditions de travail (61%), et 54% estiment qu’elle est nécessaire pour s’adapter aux marché du travail actuel.
Invités à choisir les critères qui devraient selon eux définir le nouveau statut de cadre, une majorité de répondants (52%) évoque les compétences professionnelles et techniques spécifiques (dont 23% les citent en premier). C’est d’ailleurs ces compétences qui représentent à leurs yeux la principale différence entre cadre et non-cadres (80%).