Une large majorité des cadres français sont satisfaits de leur situation professionnelle.
84% des cadres du secteur privé se déclarent satisfaits de leur situation professionnelle et près de 1 cadre sur 5 (19%) est « tout à fait satisfait » de sa situation.
Cette satisfaction quasi-consensuelle est encore plus prononcée chez ceux qui ont encore peu d’ancienneté au sein de leur entreprise actuelle (89% de ceux qui ont moins de 2 ans d’ancienneté se disent satisfaits, dont 23% « très satisfaits »), ceux qui s’estiment suffisamment rémunérés par leur entreprise (90% ; +6pts par rapport à la moyenne) et chez ceux qui ont obtenu une augmentation au cours des 12 derniers mois (91% ; +7pts).
Après un an de crise sanitaire, la motivation des cadres est en recul pour plus d’un quart d’entre eux.
A l’issue d’une année hors norme au cours de laquelle télétravail et chômage partiel sont venus bouleverser l’organisation du travail, 29% des cadres français font état d’une baisse de leur motivation au travail. Seuls 8% disent au contraire que leur motivation augmente tandis qu’elle reste stable pour les quasi-deux tiers restants (63%).
Les femmes sont ici significativement plus nombreuses que la moyenne de l’échantillon à se dire actuellement impactées par une baisse de leur motivation (33% ; +4 pts).
L’impact de la rémunération sur la motivation se dessine ici assez nettement : les cadres qui ne s’estiment pas suffisamment rémunérés ou qui n’ont pas bénéficié d’une augmentation au cours des 12 derniers mois étant en effet largement surreprésentés parmi les démotivés (38% et 35% respectivement soit 9 et 6 points de plus que la moyenne).
Les cadres font part d’aspirations professionnelles multifactorielles qui dépassent largement le seul critère de la rémunération.
Invités à se prononcer sur l’importance de différentes dimensions concernant leur vie professionnelle, près de trois quarts des cadres (73%) estiment « essentiel » l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. 23% jugent cet équilibre « important mais pas essentiel » et seuls 4% l’estiment secondaire (personne ne l’estimant « pas important du tout »).
Le caractère essentiel de cet équilibre entre vie professionnelle et vie privée est davantage souligné par les femmes (81% ; +8pts) et par les cadres qui exercent leurs fonctions dans un service RH, Paie ou Juridique (79% ; +6pts).
C’est la dimension considérée comme la plus « essentielle » par les cadres interrogés, devant la reconnaissance de son travail à sa juste valeur et l’ambiance de travail, toutes deux estimées essentielles par 62 % des répondants (et importantes par respectivement 35% et 34% d’entre eux).
Le sens/l’utilité de son travail, l’autonomie/la flexibilité dans l’organisation de son travail et la rémunération sont également des facteurs jugés essentiels par une courte majorité de répondants, respectivement 54%, 53% et 53% considérant ces dimensions essentielles (respectivement 39%, 43% et 45% les trouvant importantes mais pas vitales).
Les cadres sont particulièrement nombreux à envisager une reconversion partielle ou totale, la crise ayant joué un rôle pour une proportion non négligeable d’entre eux.
Sur un horizon de 10 ans, seule une courte majorité des cadres français du secteur privé (51%) se projettent dans la même entreprise. Plus d’un tiers se voient (38%) plutôt dans un poste complètement différent de leur poste actuel et une proportion légèrement inférieure (32%) envisage d’évoluer dans un secteur d’activité différent.
Finalement, près de deux tiers des répondants anticipent au moins un changement (d’entreprise, de poste ou bien de secteur) et près d’un cadre sur cinq (19%) anticipent un changement total (sur les trois critères réunis).
Retrouvez les résultats détaillés ainsi que l’ensemble du baromètre des salaires Expectra en cliquant sur ce lien : Expectra_barometre_2021.
Et la rediffusion du webinaire Expectra du 23 septembre est disponible ici : Webinaire : à quoi aspirent les cadres en 2021? – YouTube.