La vague de septembre du tableau de bord politique Ifop et Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, marquée à nouveau par le très bas niveau d’approbation de l’action du couple exécutif, livre les enseignements suivants.
En cette rentrée 2016, François Hollande stagne à un niveau d’approbation de son action très peu élevé. L’action du Président de la République est soutenue par 18% des Français, soit un score stable par rapport à juillet 2016 et peine à convaincre, y compris auprès des sympathisants de gauche (34%, +2).
A l’approche des différentes primaires organisées et de l’élection présidentielle de 2017, se fait néanmoins jour une forme de mobilisation en faveur du chef de l’Etat : 61% des soutiens du Parti Socialiste approuve l’action présidentielle, une proportion en hausse de 6 points par rapport à la vague précédente. Pour autant, François Hollande perd des points ce mois-ci s’agissant de ses politiques étrangère – l’un de ses atouts depuis le début du quinquennat – et économique. Moins d’une personne interrogée sur deux juge qu’il défend bien les intérêts de la France à l’étranger (47%, -4), tandis que moins d’une personne sur cinq valorise son action économique (17%, -4).
Après le départ d’Emmanuel Macron du Ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Manuel Valls ne semble guère affecté. La cote d’approbation de l’action du Premier Ministre atteint certes un niveau très bas mais paraît en hausse par rapport à la vague précédente (29%, +2). Il s’agit du résultat d’une stabilité de son appréciation par les sympathisants de gauche (34%, +1) et surtout d’un adoucissement des jugements des sympathisants de droite à son égard (26%, +4). Le Premier Ministre est toujours considéré comme étant une personnalité devant jouer un rôle important à l’avenir par un peu plus d’un tiers des Français (37%, stable), alors qu’une même proportion estime qu’il dirige bien l’action de son gouvernement (37%, -1). Les espoirs sur sa capacité à sortir le pays de la crise sont toujours aussi peu nombreux (22%, stable).
A cette défiance à l’égard du couple exécutif s’ajoute une défiance à l’égard des autres formations politiques. Seulement un Français sur cinq considère que l’opposition incarnée par Les Républicains serait en mesure de faire mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir. Le constat est similaire s’agissant de l’opposition incarnée par le Front National. A peine 16% des personnes interrogées croient en ses capacités à faire mieux, tandis que 47% considèrent qu’elle ferait moins bien.
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