L’épidémie de COVID-19 semble repartir, mais l’exécutif a choisi de ne pas imposer un nouveau confinement stricte à ce stade. Dans ce contexte, Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio ont mesuré l’approbation de l’action du chef de l’Etat et de son Premier ministre ainsi que les sujets d’actualité les plus discutés au sein des foyers français en ce mois de mars 2021.
Alors que la France s’approche de la date anniversaire du premier confinement, la part des Français approuvant l’action du président de la République reste stable, à 41%. La part de la population n’approuvant pas sa politique est elle aussi très constante, baissant d’un point seulement, pour se situer à 58%.
En outre, seuls 10% déclarent approuver « totalement » son action (+ 10 points). Ce mois, Emmanuel Macron voit sa cote d’approbation progresser plutôt à gauche qu’à droite, cela étant certainement dû à la fraction la plus âgée de la population, traditionnellement plus à droite, sans doute préoccupé par la campagne de vaccination. Emmanuel Macron se renforce aussi chez les jeunes, de façon notable : 48% des moins de 35 ans approuvent son action, contre 38% parmi les plus de 35 ans. Il y a sans doute ici un effet communication, avec le défi lancé aux deux youtubeurs « McFly et Carlito » par le président, un sujet évoqué par 33% des Français durant leurs conversations.
Concernant le Premier ministre Jean Castex, les Français ont aussi une opinion stable de son action. Notre étude indique qu’ils sont 39% à l’approuver (+1 point) contre 60% des sondés ne jugant pas positivement son action, soit une baisse de 2 points. Il s’éloigne ainsi pour ce mois de sa plus basse cote de février.
Durant la dernière semaine, le sujet le plus évoqué par les Français au cours de leurs conversations demeure le coronavirus. Cette situation, avec la possibilité d’un confinement, a mobilisé les conversations de 74% des personnes interrogées. Hors Covid-19, les deux sujets les plus abordés sont la mort de deux adolescents dans l’Essonne lors de rixes entre jeunes (55%) et la décision du Maire de Lyon de mettre en place des menus uniques sans viande dans les cantines scolaires de sa ville (48%).