Quelques semaines après les élections législatives, le chef de l’Etat voit le taux d’approbation de son action diminuer de quatre points (37%). Cette hostilité n’avait jamais été aussi forte depuis mars 2020 et le début de la crise du Covid. En dépit de cette baisse et dans un contexte de guerre en Ukraine, une majorité de Français (51%, -1 point) restent convaincus de sa capacité à défendre les intérêts du pays à l’international.
Concernant la Première ministre, l’approbation de son action se stabilise à 41%. Néanmoins, plus d’un Français sur quatre (26%, +2 points) ne sont pas du tout satisfait de son action, alors qu’ils ne sont que 8% à totalement approuver sa démarche. Dans le détail, la Première ministre reste une femme de dialogue pour près d’un Français sur deux (46%, +3pts).
Interrogés sur la formation politique qui incarne le mieux l’opposition à Emmanuel Macron, près de quatre Français sur dix (38%, +3 pts) placent le Rassemblement National comme premier opposant. La France Insoumise, troisième force politique à l’Assemblée nationale, demeure le deuxième parti d’opposition à la majorité présidentielle (33%, +1 point). A l’inverse, Les Républicains ne représentent aujourd’hui la principale alternative au chef de l’Etat que pour 12% des Français, un résultat stable depuis le mois dernier.
Ce mois-ci, les principaux sujets de conversations des Français ont été marqués par l’inflation générale des prix (76%), qui demeure la thématique la plus prégnante pour la population. Au second plan, on remarque le retour de la problématique du Covid, avec près de deux Français sur trois ayant évoqué le sujet au cours du mois. De plus, la guerre en Ukraine (56%, -5 pts) reste un sujet de préoccupations pour les personnes interrogées mais de moins en moins important au fil des mois. Enfin, la décision de la Cour suprême américaine de révoquer le droit constitutionnel à l’avortement fait irruption dans les conversations de plus d’un Français sur deux (54%).