Après la mise en place du quinquennat d’Emmanuel Macron, le couple exécutif se retrouve confronté à l’opinion des Français dans un contexte électoral et d’anticipation des premières réformes.
Comme le montre le résultat des élections législatives, les Français n’entendent pas confier à Emmanuel Macron de blanc-seing pour agir. Ainsi, la cote d’approbation de l’action du président recule de 6 points (60%) et celle son Premier ministre de 2 points (61%) dans notre deuxième vague du baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud-Radio du quinquennat. S’il reste largement majoritaire (seulement 38% des Français désapprouvent son action), le chef de l’Etat recule surtout à gauche : -18 points chez les sympathisants socialistes (66%), -17 auprès des électeurs de Jean-Luc Mélenchon (40%) ; tout en progressant à droite : +6 chez Les Républicains (69%) et +8 au FN (33%). L’électorat En Marche demeure lui solidement derrière le candidat qu’il a porté à la Présidence (96% d’approbation).
Deux raisons peuvent expliquer ces turbulences. D’abord, l’ouverture à droite qui déplaît à la frange de son électorat plus sensible à la gauche, et puis le début de la négociation de la réforme du code du travail, qui inquiète. Cette réforme figure parmi les sujets les plus évoqués par les Français (48%). Les épisodes internationaux permettent quant à eux à Emmanuel Macron de gagner son pari de la présidentialité puisque 80% des Français sont satisfaits de la manière dont il défend les intérêts de la France à l’étranger.
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