Dans le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio du dernier mois de l’année 2022, la cote de popularité d’Emmanuel Macron reste relativement stable par rapport au mois précédent, avec un taux d’approbation qui s’élève à 38% (+1 point). On observe cependant un clivage selon le sexe des répondants : deux hommes sur cinq (42%) adhèrent à l’action du Président, contre seulement un tiers des femmes (34%). Alors qu’Emmanuel Macron reste soutenu au sein de son propre parti Renaissance (95% d’approbation), les sympathisants LFI et RN sont les moins convaincus par son action : respectivement 26% et 14% approuvent l’action du président de la République.
Les traits d’image d’Emmanuel Macron restent globalement stables. Son investissement dans le conflit ukrainien contribue vraisemblablement à ce que la moitié des Français (48%) affirment qu’il défend bien les intérêts de la France à l’étranger. Un tiers des répondants (34%) pense qu’il mène une bonne politique économique, niveau assez similaire à celui des Français qui pensent qu’il a une vision pour l’avenir des Français (35%) et qu’il possède la capacité à réformer le pays (38%). Néanmoins, seul un Français sur quatre (26%) estime qu’il est proche des préoccupations des Français.
L’action de la Première ministre Elisabeth Borne recueille l’approbation de 35% des Français, une légère baisse par rapport à novembre (-2 points). A noter cependant une forte augmentation de la proportion de Français qui n’approuvent pas l’action de la Première ministre : 35% soit une hausse de 6 points. Un taux d’approbation plus faible que celui du président de la République qui témoigne de sa difficulté à se démarquer d’Emmanuel Macron tout en étant jugée responsable de la forte sollicitation de l’article 49.3.
Ses traits d’image s’en ressentent : un tiers des Français (36%) estiment qu’elle est une femme ouverte au dialogue, un recul de 5 points par rapport à novembre. Une proportion similaire (32%) considère qu’elle est capable de reformer le pays, proportion qui tombe à 28% pour ceux qui la jugent proche des Français (une baisse de 5 points à chaque fois). Tout de même, plus de deux Français sur cinq (43%) pensent qu’elle dirige bien l’action de son gouvernement.
Leur quotidien est ce qu’il y a de plus prégnant pour les conversations des Français : l’inflation et les perspectives de restrictions d’électricité à l’hiver prochain sont mentionnés dans 76% et 65% des conversations. La Coupe du Monde de football occupe les conversations de 57% des Français, un chiffre similaire à celui observé en juillet 2018 lors de la précédente Coupe du Monde ou encore lors de l’UEFA Euro de football en juillet 2021 (57% chacun). La propagation de l’épidémie de Covid-19 en France ainsi que la guerre en Ukraine occupent 55% et 51% des conversations des Français, faisant de moins en moins partie des sujets de conversation inévitables.