Le tableau de bord politique Ifop-Fiducial du mois de novembre pour Paris Match et Sud Radio n’annonce pas d’embellie pour le président de la République. En effet, le taux d’approbation de l’action d’Emmanuel Macron baisse de 2 points par rapport au mois précédent (37%) auprès de l’ensemble des Français, tout en restant relativement similaire par rapport à octobre pour les diplômés du supérieur (44%) ainsi qu’au sein de son parti Renaissance (97%). Autre élément, près de la moitié (48%) des partisans de droite approuvent de l’action d’Emmanuel Macron, une donnée cruciale alors que le président cherche à se rapprocher du parti des Républicains.
Dans le détail, près de la moitié (49%) des Français pensent que le président défend bien les intérêts de la France à l’étranger, une hausse de 2 points depuis octobre, alors que le soutien militaire de la France à l’Ukraine perdure. De plus, 39% (-2 points) estiment qu’il est capable de réformer le pays et 35% estiment qu’il mène une bonne politique économique. Seul un peu plus d’un quart jugent que le président est proche des préoccupations des Français (26%, un recul d’un point par rapport au mois précédant).
Pour la Première ministre, l’action d’Elisabeth Borne recueille un taux d’approbation de 37%, un chiffre relativement stable par rapport à octobre. Par ailleurs, 45% estiment qu’elle dirige bien l’action de son gouvernement, 38% pensent qu’elle est capable de reformer le pays (en recul d’un point), et 41% considèrent qu’elle est une femme ouverte au dialogue (en hausse d’un point), élément important alors que l’exécutif a actionné l’article 49.3 à plusieurs reprises au cours des dernières semaines.
Lorsque les Français ont été interrogés sur la formation politique incarnant le mieux l’opposition au président de la République, les deux partis les plus cités sont le Rassemblement National (38%), qui bondit de 5 points depuis septembre dernier, suivi de la France Insoumise (27%). Enfin, les sujets de conversation les plus évoqués par les Français sont les pénuries de carburant (78%) et l’inflation générale des prix (77%), devant le meurtre de la petite Lola (69%) qui, bien qu’ayant « remué » l’opinion, a moins occupé les conversations que les difficultés économiques actuelles.