Des dynamiques très contrastées apparaissent dans le tableau de bord des personnalités Ifop/Fiducial pour Paris Match et Sud Radio de ce mois de mars 2023.
Edouard Philippe demeure toujours en tête, avec 57% de « bonnes opinions », en hausse de 3 points. Le maire du Havre se voit rejoint dans le club très fermé des personnalités politiques dont plus de la moitié des Français ont une bonne opinion par François Hollande, alors qu’Edouard Philippe était seul depuis septembre dernier. L’ancien président de la République se voit crédité d’une hausse de 5 points en un mois et s’établit à 50% de « bonnes opinions ».
Les dynamiques contrastées se font jour notamment pour le couple exécutif. Si le président Emmanuel Macron baisse de 3 points (35%, se rapprochant de son plancher de novembre 2018 à 33%), la première Ministre Elisabeth Borne grimpe de 2 points, se situant désormais à 37%. Dans une période troublée par l’inflation, la guerre en Ukraine et la grogne sociale face à la réforme des retraites, l’opinion publique à l’égard du chef de l’Etat et de la cheffe du Gouvernement évoluent de façon opposée.
Les Français semblent soutenir celles et ceux s’opposant à la réforme des retraites. Marine Le Pen se place à 40% (+ 3, en retrouvant la 6e place qu’elle avait acquise à l’orée des législatives en juin dernier), Fabien Roussel à 39% (+2), Jean-Luc Mélenchon à 34% (+4), Sandrine Rousseau à 31% (+5). Notons également la hausse notable du premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, qui grimpe de 7 points pour s’établir à 28% de « bonnes opinions ».
Du côté de la majorité présidentielle, plusieurs situations sont à observer. Tout d’abord celle d’Amélie Oudéa-Castéra. La ministre des Sports fait son entrée dans le classement à la 36ème place, avec 22% de « bonnes opinions ». Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, auteur d’un triple geste d’humeur à l’Assemblée nationale, se voit amputé de 3 points, pour descendre à 27%. Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, se voit quant à elle créditée d’une hausse de 6 points (25%) désormais, certainement liée à son intervention en séance à propos des violences conjugales.