De ce baromètre orienté à la baisse – 35 personnalités sont en recul contre seulement 10 en progression –, Emmanuel Macron et Alain Juppé apparaissent comme les principaux bénéficiaires.
Le jeune ministre de l’économie gagne 6 points qui s’ajoutent aux 6 points déjà gagnés en novembre (soit 12 au total). Sa cote est positive : 40% de bonnes opinions (contre 35% de mauvaises opinions) et s’élève même à 48% chez les 65 ans et plus, 51% chez les professions libérales et cadres supérieurs et 58% chez les sympathisants du PS ; il est toutefois battu en duel de préférence par Martine Aubry (elle-même en progrès à 55% de bonnes opinions, +5), 54% – 41% et même 65% contre 33% chez les sympathisants socialistes (et curieusement chez ceux du FN, 52% – 40%) alors que la droite UMP (à 64% – 30%) et le Centre Modem (à 57-43%) le préfère.
Alain Juppé en tête du classement général à 68% (+1) l’emporte également en duel de préférence sur Nicolas Sarkozy dans l’ensemble de l’opinion, 64% contre 30% (soit 5 points de mieux qu’en novembre) ; bien entendu et comme les mois précédents, les choses s’inversent chez les sympathisants UMP, avec 43% contre 56% pour l’ancien président de la République, mais là encore il faut nuancer car la tendance à l’UMP est au rééquilibrage : de 67% – 33% en faveur de Nicolas Sarkozy en juin dernier à 63% – 36% en septembre, le rapport entre les deux est de 56% – 43% ce mois-ci.
Pour le reste, on observe surtout des régularisations : Manuel Valls (-6 après le +6 de novembre), Anne Hidalgo (-5 après le +5, Ségolène Royal +6 après le -4), et François Hollande, à 27% seulement, -2 après le +3 du mois dernier. Bruno Le Maire, stable à 44% de bonnes opinions, ne tire pas vraiment bénéfice de son bon score à la primaire UMP, ni Nicolas Sarkozy de sa victoire, +1, seulement à 42%.
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