Plus de deux tiers (67%) des Français se déclarent « inquiets et pas rassurés » quant à l’évolution de leur propre situation économique et financière pour les prochaines années, contre 33% se disant « confiants et rassurés ». On observe que la part des interviewés ressentant une inquiétude intense (19%) est beaucoup plus élevée que celle des plus optimistes (3%). On note également que la sympathie politique constitue un facteur de clivage très opérant. Ainsi, les électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de l’élection présidentielle de 2012 apparaissent comme la catégorie la moins inquiète quant à sa future situation financière (50%). Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (65%), de François Hollande (65%) et de François Bayrou (63%) font preuve d’une défiance plus forte, en ligne avec celle de l’ensemble des Français. Le pessimisme le plus élevé se mesure auprès des électeurs de Marine Le Pen : 81% d’entre eux déclarent être « inquiets et pas rassurés » à propos de leur situation économique et financière dans les prochaines années.
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