SOCIETER lance « Dirigeants d’entreprise et crise du COVID-19 », une série de sondages hebdomadaires réalisés par l’IFOP, en partenariat avec L’Opinion
La maison de conseil aux dirigeants en Sustainable Leadership SOCIETER lance avec l’Institut de Sondage IFOP un cycle inédit de sondages hebdomadaires sur la perception de l’engagement des dirigeants d’entreprise dans la gestion de la crise du COVID-19.
Le résultat de ce sondage sera publié et décrypté chaque mardi en exclusivité dans le journal L’Opinion jusqu’au 12 mai.
La démarche a été initiée par SOCIETER afin d’objectiver l’engagement des dirigeants d’entreprises dans la gestion immédiate de crise et son articulation avec l’action gouvernementale et les initiatives de la société civile. Elle vise aussi à mieux anticiper les attentes sociétales vis-à-vis des entreprises en vue de la sortie de crise.
« Tandis que SOCIETER plaidait avant la crise pour l’émergence de « sustainable leaders » – des dirigeants sincèrement engagés dans la société- nous avons été frappées par l’élan spontané et l’accélération de l’engagement des entreprises durant ces 4 dernières semaines, et ce au-delà même de leur objet social.
Nous avons donc souhaité mesurer auprès des Français ce qui s’apparente à un bond en avant de la mission sociétale et citoyenne des entreprises, afin d’encourager les dirigeants d’entreprises et les entrepreneurs à le consolider dans la durée mais aussi pour soutenir la pertinence de leur réflexion sur la sortie de crise. Si les premiers résultats semblent démontrer que nous assistons à une forme de consécration du leader engagé, les attentes sociétales par rapport aux entreprises sont immenses. Nous devons nous assurer de ne pas les décevoir en pérennisant la responsabilité et l’utilité sociétale des entreprises dans le long terme. »
Premiers résultats : plus de 9 Français sur 10 estiment que les dirigeants d’entreprises ont « un rôle important à jouer pour faire face efficacement à la crise du COVID-19
« De premiers résultats encourageants, ou la consécration du leader engagé – un espoir qu’il ne faudra pas décevoir » : plus de 9 Français sur 10 estiment que les dirigeants d’entreprises ont un rôle important à jouer dans la gestion de l’urgence, des conséquences sanitaires et économiques de la crise, mais aussi dans la construction du monde d’après.
Plus de 9 Français sur 10 (94%) estiment que les dirigeants d’entreprise jouent un rôle important dans la crise.
Ce plébiscite est massif et protéiforme : il s’applique à la fois à leur capacité à face efficacement à l’urgence sanitaire (production de masques, de gel et annonces de solidarité) dans la crise du COVID-19, mais aussi à leur rôle dans la réponse économique et sociale (à 94%) et ainsi que dans la reconstruction du monde post-crise (à 92%).
Il sera intéressant d’affiner la semaine prochaine ces résultats par typologie d’entreprises (grandes entreprises, start up et ETI/PME) et de les mettre en regard de la confiance accordée aux dirigeants politiques notamment.
Pour Aurélie Motta-Rivey, Présidente de SOCIETER : « Ce plébiscite des dirigeants d’entreprise pour leur rôle dans la crise du COVID-19 s’accompagne de nouvelles responsabilités et annonce un nouveau leadership résolument engagé dans la société. Cette crise semble bien avoir permis de facto à la mission sociétale et citoyenne des entreprises de passer un nouveau cap, espérons-le sans retour.
Si le caractère extraordinaire de cette mobilisation est clairement mis au crédit du secteur privé, les attentes vis-à-vis des entreprises et de leurs dirigeants restent encore immenses, en particulier dans la construction du monde d’après.
Ne nous y trompons pas : cette nouvelle forme de confiance par rapport aux dirigeants d’entreprises représente aussi un crédit pour l’action qui ne pourra être déçu. »
Pour Frédéric Dabi, Directeur Général Adjoint IFOP : ce plébiscite en faveur des dirigeants d’entreprise traduit une véritable mutation de l’Opinion, à l’œuvre depuis le tournant des années 2000. Nous sommes loin de l’image de la lutte des classes et de la défiance qui a longtemps touché les dirigeants d’entreprises : l’opinion semble avoir dépassé la « bataille d’Hernani pro ou anti-patrons ».