Les maladies du cardiométabolisme : des pathologies assez mal identifiées par les Français
Les maladies du cardiométabolisme sont assez mal identifiées par les Français : seulement 38% en ont entendu parler et 10% voient précisément de quoi il s’agit. Les 38% de Français qui indiquent connaitre ces maladies en ont en fait une connaissance partielle. S’ils identifient à juste titre l’insuffisance cardiaque (85%), l’hypertension artérielle (76%) ou encore l’accident vasculaire cérébrale (67%) comme étant des maladies du cardiométabolisme, ils sont moins d’un sur deux à savoir que l’obésité (49%), l’hypercholestérolémie (47%) ou encore le diabète (37%) appartiennent également à cette famille de maladies.
Corollaire de cette mauvaise connaissance des maladies du cardiométabolisme, leur contribution aux décès en France est sous-estimée : seulement 15% des Français estiment ainsi – à juste titre – qu’il s’agit de la première cause de décès en France.
Les maladies du cardiométabolisme sont plutôt perçues comme graves et en augmentation, mais leur chronicité n’est pas totalement identifiée
Après « mise à niveau », les sondés s’accordent très largement pour dire qu’il s’agit de pathologies graves (82% dont 44% « tout à fait d’accord »), en augmentation sur les dix dernières années (73%) et répandues dans la population française (73%). En revanche, le caractère chronique de ces pathologies semble être majoritairement méconnu avec 57% des sondés qui expliquent qu’on peut en guérir aujourd’hui. Relevons également qu’un Français sur deux estime que les maladies du cardiométabolisme sont principalement une affaire de responsabilité individuelle (50%), un résultat à mettre en lien avec le fait qu’elles sont perçues comme étant causées par le mode de vie.
Les maladies du cardiométabolisme sont perçues comme étant causées par le mode de vie
Les maladies du cardiométabolisme sont très largement perçues par les Français comme étant causées par le mode de vie, cette cause étant la première citée (51%), loin devant les prédispositions génétiques (13%) ou encore les facteurs environnementaux tels que la pollution (6%). Corollaire à cela, les Français estiment que les pouvoirs publics doivent avant tout lutter contre les maladies du cardiométabolisme par le biais de campagnes de sensibilisation de la population aux modifications des modes de vie (36%).
Les maladies du cardiométabolisme sont perçues comme étant causées par le mode de vie
Les maladies du cardiométabolisme sont très largement perçues par les Français comme étant causées par le mode de vie, cette cause étant la première citée (51%), loin devant les prédispositions génétiques (13%) ou encore les facteurs environnementaux tels que la pollution (6%). Pour les Français, les pouvoirs publics doivent avant tout lutter contre les maladies du cardiométabolisme par le biais de campagnes de sensibilisation de la population aux modifications des modes de vie (36%).
L’étude montre par ailleurs que les Français identifient assez bien les facteurs de risques et les facteurs de prévention des maladies du cardiométabolisme. Très largement, ils estiment ainsi qu’une alimentation équilibrée (94%), la pratique d’une activité physique régulière (93%), le fait de ne pas fumer (92%) ou encore de ne pas trop consommer d’alcool (88%) est efficace pour prévenir la survenue de maladies cardiométaboliques.
Pour visualiser l’article de l’IHU ICAN :