A l’heure où la question des écoutes téléphoniques revient au-devant de l’actualité suite aux révélations concernant la mise sur écoute des échanges entre Nicolas Sarkozy et son représentant Thierry Herzog, il semble intéressant de connaître l’importance qu’accordent les Français à la valeur confidentielle des échanges entre un professionnel du droit et son client. Pour ce faire, l’Ifop a interrogé un peu plus de 4000 personnes, lui permettant de bénéficier d’un échantillon solide et représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Il en ressort que près de neuf Français sur 10 estiment que la protection du secret confié par un client à son avocat est une valeur fondamentale de notre société (85%). Un fort consensus autour de la protection du secret professionnel se fait ainsi jour au sein de l’opinion publique française, justifiant la frilosité de nos concitoyens à l’idée que leurs échanges avec leur avocat puissent être utilisés dans le cadre d’une affaire de Justice qui les concernerait (seuls 33% accepteraient qu’ils soient versés au dossier du tribunal, 29% qu’ils soient retranscrits, 21% qu’ils soient écoutés).
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