Les entreprises et l’Etat :
- 74% des interviewés estiment que la rémunération variable des dirigeants de grandes entreprises privées (primes, bonus..) doit dépendre de l’atteinte d’objectifs en matière de protection de la nature et de la biodiversité, dont 30% « certainement »
- Plus de 6 Français sur 10 (63%) estiment que l’attribution d’aides financières publiques dans les projets territoriaux mis en œuvre par les entreprises devrait reposer en priorité sur la preuve de l’impact environnemental du projet ; les femmes, les 25-34 ans, les salariés du secteur public ainsi que ceux qui travaillent dans les grandes entreprises sont surreprésentés dans le choix de ce critère, au détriment de la rentabilité financière de l’investissement public.
- 62% des répondants considèrent que valoriser l’engagement de leurs salariés en faveur des enjeux écologiques passent par une valorisation financière (bonification salariale ou points retraite en plus), et 52% par une valorisation temporelle (plus de temps pour travailler sur ces enjeux, et davantage de RRT/congés par an).
L’avenir :
- 84% des répondants sont d’avis que le développement durable devrait constituer un enseignement obligatoire dans l’ensemble des formations professionnelles et supérieures.
- Dans le détail, plus des ¾ d’entre eux pensent que les enfants devraient être sensibilisés aux enjeux du développement durable dès la maternelle ou l’école primaire, témoignant d’un sentiment de nécessité d’informer et de former les futurs citoyens de demain dès le plus jeune âge sur ces sujets.
La consommation :
- Lors de l’achat de produits alimentaires, les Français souhaiteraient que figurent en priorité sur l’emballage le lieu de production du produit (cité au total par 44% d’entre eux), et l’utilisation ou non de pesticides (41%), révélant dans le premier cas l’importance grandissante des circuits courts et du « made in France », notamment depuis la crise du Covid 19 ; dans le second cas s’illustre le lien quasi incontournable que les consommateurs français établissent entre santé et alimentation.
- Dans une moindre mesure, 28% au total aimeraient pouvoir consulter sur l’emballage la rémunération versée aux producteurs, et 12% la prise en compte du bien-être animal, enjeu bien plus souligné par les moins de 35 ans.