Dans une interview au Parisien, Emmanuel Macron a évoqué l’idée de “sanctions” contre les patients qui, sans prévenir, ne se présentent pas à leur rendez-vous médical.
Dans l’opinion publique, la mise en place de sanctions pour ces rendez-vous médicaux non honorés est majoritairement soutenue : 65% des Français s’y déclarent en effet favorables, contre 35% qui expriment une hostilité à l’égard de cette idée.
Bien que nous constations une adhésion majoritaire parmi toutes les tranches d’âge, la mise en place de sanctions pour les rendez-vous médicaux non honorés se révèle davantage soutenue par les séniors (80% parmi les 65 ans et plus) que par les jeunes (63% chez les moins de 35 ans). Par ailleurs, un effet de classe émerge de cette enquête : les Français aisés adhèrent massivement au développement de sanctions (78%) à l’inverse de la France aux revenus plus modestes et précarisée (48% d’adhésion parmi les catégories pauvres, 42% auprès des chômeurs).
En s’intéressant aux proximités partisanes, les principales couleurs politiques adhèrent aux sanctions à l’égard des patients qui, sans prévenir, n’honorent pas leur rendez-vous médical, des soutiens massifs sont d’ailleurs enregistrés parmi les proches de Renaissance (88%) et des Républicains (81%). Notons néanmoins que les proches de La France Insoumise (seulement 39% d’adhésion) font figure d’exception, et affichent leur forte opposition au développement de ces sanctions.