A) Le bénévolat de compétences : un engagement pour qui … ?
- Un peu moins de 1 Français âgés de 50 ans ou plus sur 10 sont engagés dans le bénévolat de compétence (8%). Une pratique assez confidentielle qui peine à se faire connaître auprès de cette population, puisque seulement 8% savent précisément de quoi il s’agit et près de 2 sur 5 (18%) en ont déjà entendu parler, mais ne savent pas précisément de quoi il s’agit.
- Or, ce manque de notoriété constitue un frein majeur à sa mise en pratique, dans la mesure où dès que le concept est présenté aux interviewés … Il séduit plus d’un tiers d’entre eux ! 38% des 50 ans et plus seraient intéressés pour le faire, sous certaines conditions
B) … et pourquoi ?
- L’Action sociale, les collectivités locales et l’Enseignement-Formation constituent les principaux domaines d’activité où s’exerce le bénévolat de compétences (respectivement 38%, 19% et 14%). Nous retrouvons les mêmes domaines chez ceux qui souhaiteraient s’engager à l’avenir (respectivement 37%, 26% et 27%). Il est intéressant de noter qu’une proportion plus importante de répondants sont intéressés par le bénévolat de compétences dans le domaine de l’environnement (23%; alors que seulement 5% des engagés le font actuellement dans ce domaine).
- Quels arguments peuvent alors convaincre d’avantage de Français âgés de 50 ans ou plus à sauter le pas ? Avant tout la flexibilité (70% seraient « très encouragés » par le fait de pouvoir déterminer le temps consacré à l’activité, 49% avoir le choix entre des missions en présentiel ou en distanciel) et le défraiement (64%). Des arguments qui peinent cependant davantage à convaincre les réfractaires , puisqu’une bien plus faible proportion serait vraiment encouragée par un des arguments proposés (avec des scores compris entre 10% et 23% pour chacun d’entre eux).
- En lien avec le souhait de flexibilité, le bénévolat de compétences est, de manière assez consensuelle, perçu comme un engagement peu chronophage. 83% des personnes potentiellement intéressées seraient prêtes à y consacrer jusqu’à une journée par semaine, ce qui est en phase avec la pratique des volontaires déjà engagés (78% consacrent tout au plus 1 journée par semaine à cette activité).