La transition écologique et énergétique joue un rôle important mais encore secondaire dans le choix d’une entreprise par rapport aux critères traditionnels (rémunération, équilibre vie pro/perso). Nous avons mis en valeur le clivage générationnel évident et très intéressant sur cette question (Entre les moins de 35 ans et les plus 35 ans), clivage qui tend à effacer les différences de genre aussi.
Concernant la finance éco-responsable, on note dans les réponses le signe d’un certain manque d’information sur ce sujet. Les réponses montrent certes l’importance de ce sujet dans les décisions de placement mais de façon encore mal assurée : 59% accordent une place importante aux impacts environnement dans leur décision de placement mais seulement 13% une place « très importante » ou encore seuls 36% des Français pensent pouvoir avoir un impact positif sur l’environnement avec leur épargne (dont seulement 6% un impact « tout à fait positif »). Il semble y avoir une marge de progression pour « toucher » les Français sur ce sujet.
On voit toutefois que parmi les personnes se déclarant plus intéressées qu’avant la crise aux placements (principalement des jeunes), la question environnementale prend une place prépondérante.
Là encore un clivage générationnel intéressant apparaît : plus intéressés par les placements, les jeunes sont aussi les plus convaincus dans l’impact positif qu’ils peuvent avoir avec ces placements et ils se tournent plus volontiers vers des thématiques en lien avec la question environnementale, que ce soit via la réduction de la distance entre la production et la consommation (« Made in France, soutien à l’économie locale) ou plus directement le changement climatique et le développement de l’agriculture biologique.