Dans ce contexte social marqué par la réforme des retraites, Ifop pour Paris Première a interrogé les Français concernant leur rapport au travail.
D’une part, 58% des Français considèrent le travail avant tout comme une contrainte nécessaire pour subvenir à ses besoins – correspondant à une hausse de 9 points en comparaison à 2006 ! – et 42% comme un moyen pour les individus de s’épanouir dans la vie.
Des écarts émergent en fonction de son « rang » dans l’organisation : 49% de ceux ayant une fonction d’encadrement considèrent le travail avant tout comme un moyen d’épanouissement, contre 40% pour les non-encadrants. Des différences se trouvent également constatées au regard du critère de revenu, 69% des catégories aisées voient en effet en premier lieu le travail comme une source d’épanouissement, alors qu’ils sont seulement 38% parmi les catégories pauvres.
D’autre part, en s’intéressant aux facteurs qui contribuent à l’épanouissement au travail, 62% des actifs citent la rémunération, suivie de l’ambiance de travail (58%), l’intérêt des missions réalisées (37%) complétant le trio de tête. Les perspectives professionnelles (mentionnées par 16% des actifs) et l’image et la solidité de l’entreprise (9%) arrivent, quant à elles, en dernières positions du classement.