L’Ifop a mesuré pour Atlantico le potentiel électoral de plusieurs personnalités issues de la société civiles, dont certaines ont fait l’actualité récente dans le débat et la perspective de l’élection présidentielle de 2017.
On observe tout d’abord que toutes les personnalités sélectionnées ne bénéficient pas de la même notoriété. Par exemple, seulement 6% des Français ne connaissent pas Nicolas Hulot. Dieudonné vient quant à lui en deuxième position (6%), auquel succède Bernard-Henri Lévy (14%). Pour Eric Zemmour et Jacques Attali, ils sont environ 20% à ne jamais avoir entendu parler d’eux. A l’inverse, des personnalités apparaissent beaucoup moins visibles, comme Michel Onfray, qui n’est connu que pour un Français sur deux malgré la récente polémique qui lui a probablement permis de gagner en notoriété. Alain Finkielkraut (51%), Caroline Fourest (53%), et Thomas Piketty (57%), malgré le succès en librairie de son ouvrage sur le Capital au XXIème siècle, demeurent inconnus pour une majorité de Français.
A la confluence de ces niveaux de notoriété et d’assise médiatique, où l’on mesure le noyau d’électeurs le plus large pouvant être amené à voter pour l’une des personnalités testées, celui qui bénéficie du potentiel électoral le plus important parmi la sélection est Nicolas Hulot : 34% des Français se disent prêts à voter pour lui en 2017. Mais il est aussi le plus consensuel, contrairement à Dieudonné, dont le potentiel est le plus faible (4%) malgré une notoriété comparable. Arrivent ensuite Jacques Attali, qui s’est attelé à l’élaboration d’un programme présidentiel (17%), puis deux figures très médiatisées au coude à coude : Michel Onfray (10%) et Eric Zemmour (12%). Sous la barre des 10% : Thomas Piketty, Bernard Henri-Lévy, Alain Finkielkraut.
partager