Pour les catholiques, le meurtre du père Hamel, le 26 juillet 2016, a créé un traumatisme profond à la fois par l’horreur du crime en lui-même mais également parce qu’il a signifié à beaucoup que nous avions basculé dans une autre époque avec une irruption de la guerre et de la barbarie la plus abjecte sur notre sol jusqu’y compris dans des lieux sacrés comme des églises. Interrogé par l’AFP, l’abbé Pierre Amar, curé dans le diocèse de Versailles l’exprima avec ses mots : « On est assommés parce qu’on ne savait pas que c’était dangereux d’être prêtre aujourd’hui en France ».
partager