À l’approche de l’épreuve du maillot, combien de Français ont l’angoisse de ne pas être assez mince cet été ? Ont-ils l’impression que leur conjoint devrait aussi faire des efforts ? Et dans ce cas, la « chasse aux bourrelets » devient-elle une affaire de couple ou reste-t-elle un sujet tabou ? Dédié à la perte de poids et aux façons de se sentir bien dans sa peau, le site d’information Naturavox a commandé à l’Ifop une enquête pour y voir plus clair sur la question du poids dans le couple et sur la manière dont la quête du corps désirable affecte les hommes et les femmes à l’approche de l’été. Réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 personnes, cette étude montre entre autres que les normes de mineur en vigueur affectent toujours beaucoup plus les femmes que les hommes alors que ces derniers ont souvent plus de poids à perdre.
LE POINT DE VUE DE FRANÇOIS KRAUS DE L’IFOP :
Les résultats de cette étude confirment qu’à l’approche de l’épreuve du maillot, la « contrainte pondérale » pèse toujours plus intensément sur les femmes que sur les hommes et ceci indépendamment de leur corpulence réelle. Dans un pays comme la France où le sous-poids des femmes est plus valorisé que dans le reste de l’Europe[5], la minceur constitue donc toujours en été un enjeu avant tout féminin tant elle reste un critère étroitement associé à la beauté féminine. Et dans un pays où la pression sociale autour de la corpulence est importante, il est aussi intéressant de noter qu’aucun membre du couple n’échappe à cette pression de la minceur particulièrement forte durant une période où le dévoilement des corps les confronte indéniablement aux normes corporelles dominantes. Cette enquête apporte néanmoins des enseignements rassurants sur l’influence des normes de minceur au sein des couples. Malgré le culte de l’apparence et des corps parfaits, les personnes en couple s’avèrent globalement moins exigeantes à l’égard de leur conjoint que d’elles-mêmes et si le surpoids du partenaire peut parfois les gêner dans les lieux publics (ex : plage…), il pose rarement problème au point d’aboutir à une rupture.
CONTACTS :
François KRAUS, responsable de l’expertise « Genre, sexualités et santé sexuelle » à l’Ifop
Pour toute demande de renseignements à propos de cette étude ou pour obtenir des informations quant aux conditions de réalisation d’une enquête similaire, vous pouvez contacter directement François Kraus au 0661003776
écrit par François KRAUS, directeur de l'expertise « Genre, sexualités et santé sexuelle » à l'Ifop
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