La succession de Jean Grenet à Bayonne fragilise les positions d’une droite qui partira divisée au premier tour. Avec 41 % des voix, Henri Etcheto placerait ainsi la liste PS/PC/PRG/Verts en tête, loin devant la liste UDI/UMP/Modem de Jean-René Etchegaray, crédité de 31 %. Si ce dernier est relégué 10 points derrière le candidat de gauche, il s’impose dans le derby à droite, la liste divers droite de Sylvie Durruty obtenant 14 %. Autre enseignant important de ce premier tour, les Abertzale, emmenés par Jean-Claude Iriart, seraient avec 9 %, très proches de la qualification pour le second tour.
Au second tour, et à rebours de la tendance nationale, le basculement à gauche de la ville semble envisageable. Dans l’hypothèse où les deux listes de droite ne fusionneraient pas, la gauche l’emporterait aisément avec 48 % pour Henri Etcheto contre 37 % à Jean-René Etchegaray et 15 % pour Sylvie Durruty. Dans l’hypothèse d’un duel, les deux blocs sont au coude à coude avec 50 % des voix chacun, le basculement étant alors moins évident. L’incertitude sur l’issue du second tour est encore renforcée par le fait que l’hypothèse d’une qualification, et donc d’un maintien possible au second tour, des régionalistes basques n’est pas exclure, ce qui contribuerait alors à redistribuer les cartes.
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