La mise en examen de Nicolas Sarkozy ne semble pas avoir écorné son image dans l’électorat de droite, bien au contraire. Alors que 56 % des sympathisants UMP souhaitaient en mars dernier (enquête réalisée avant la décision du juge Gentil) qu’il soit leur candidat à la présidentielle de 2017, cette proportion s’établit désormais à 63 %. La domination de l’ancien président de la République dans l’électorat de droite dans la perspective de cette élection est impressionnante puisque François Fillon, son concurrent le plus sérieux, est relégué 52 points derrière (l’écart était de 39 points en mars dernier). Avec 9 %, Alain Juppé fait quasiment jeu égal avec l’ancien Premier ministre, mais pour tous les autres candidats potentiels, les scores sont très faibles voire anecdotiques.
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