Porté par une conjoncture instable, seul un tiers des Français souhaite investir dans l’immobilier dans les 2 ans à venir, bien que les intentions d’achat prédominent toujours sur celles de location. (87% vs. 13%). Pour ces optimistes, le changement de résidence principale constitue la raison numéro 1 de leur volonté d’investir dans la pierre (52%). Cette majorité est toutefois nuancée par de nouvelles tendances qui se profilent : les Français sont en effet de plus en plus nombreux à se tourner vers l’investissement immobilier qui confirme sa nature de valeur refuge avec une progression de 7 points en un an (16% en janvier 2012 vs. 23% aujourd’hui). C’est notamment le cas de 35% des propriétaires de leur logement. Dans ce cadre, le recours aux dispositifs d’aide fiscale s’avère peu répandu auprès de ces investisseurs. 70% d’entre eux envisagent en effet de réaliser leur projet sans y recourir, malgré le bon accueil du dispositif Duflot en comparaison aux autres aides fiscales (17% contre 11% pour le dispositif Censi Bouvard).
Bien qu’en tête, le choix de se tourner vers une maison chute de 7 points par rapport à octobre 2012 (41%), au profit des demandes d’appartements, en hausse de 6 points sur la même période (36%).
Bien que supplanté par l’attachement à l’ancien, l’immobilier neuf continue de séduire 34% des Français et s’inscrit le plus souvent dans des considérations liées à l’occupation du bien en tant que lieu de vie (plus confortable : 25%, mieux isolé : 20%).
Quel que soit le logement, le type de projet immobilier est subordonné à la classe du Diagnostic de Performance Energétique pour 77% des interrogés. Ce critère de choix témoigne d’une véritable prise de conscience environnementale mais aussi d’un poste budgétaire énergétique avantageux, qui s’impose aujourd’hui comme une variable incontournable.
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