A Marseille au soir du premier tour des élections municipales, les listes PS/EELV n’ont totalisé que 20,8%, très loin derrière celles emmenées par Jean-Claude Gaudin (37,6%) mais elles ont aussi été devancées par celles du FN qui ont recueilli 23,2% des voix, provoquant ainsi un véritable « 21 avril marseillais ». Ce cuisant échec s’explique à la fois par la percée frontiste, son score passant de 8.8% aux municipales de 2008 à 23,2% désormais mais également par l’effondrement de la gauche non communiste dans la cité phocéenne : 39,1% à l’époque contre 20,8% aujourd’hui ce qui représente une perte de 51 000 voix sur la ville en 6 ans …
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