70% des Français se déclarent favorables à l’instauration de la semaine de 4 jours (32h payées 35h) dans les entreprises publiques et privées en France, dont 37% qui y sont “tout à fait” favorables.
Parmi les actifs, 77% se déclarent favorables à cette mesure, dont près de la moitié (45%) “tout à fait” favorables.
Dans le détail, on note :
D’importants écarts de genre, et d’autant plus parmi les actifs : les femmes actives sont plus nombreuses à se montrer favorables à l’instauration de la semaine de 4 jours (81%, contre 73% des hommes actifs, soit 8 points d’écart), sans doute en lien avec la « double voire triple journée » qu’elles effectuent et les inégalités dans la répartition des charges domestiques et de la charge mentale.
D’importants écarts entre les générations : sur l’ensemble des Français, 84% des moins de 35 ans y sont favorables contre 65% des 35 ans et plus, dont seulement 49% des 65 ans et plus – les seuls à être minoritaires sur cette question parmi l’ensemble de la population. Parmi les actifs, les écarts se resserrent en revanche : 85% des moins de 35 ans contre 74% des 35 ans et plus (mais tout de même un écart de 11 points).
En fonction de la CSP : parmi les actifs, les plus favorables à la semaine de 4 jours sont les catégories populaires (CSP-), à savoir 79% des employés et 81% des ouvriers, sans doute en lien avec la pénibilité du travail. Les cadres sont également 76% à s’y montrer favorables, et cela concerne 79% des professions intermédiaires. Seuls les artisans et les commerçants sont sous-représentés (60%, -17 points par rapport à la moyenne), en lien sans doute avec leurs activités pouvant comporter des horaires et/ou contraintes atypiques.
Les salariés du privé sont plus nombreux à y être favorables (80%) par rapport aux salariés du secteur public (74%). Et même les dirigeants d’entreprises y sont largement favorables : 73%.
Enfin, aucun écart n’est observé sur les données régionales (Paris/Province).