Les dernières élections municipales ont notamment été marquées par la victoire de listes écologistes dans plusieurs grandes métropoles françaises comme Lyon, Strasbourg, Marseille ou bien encore Besançon, Poitiers, Tours et Bordeaux.
Mais si cette vague verte est même parvenue à emporter la citadelle girondine, Toulouse, elle, est restée à droite. La capacité de résistance du maire sortant, Jean-Luc Moudenc, et cet échec d’une coalition de gauche à direction écologiste dans une des plus grandes villes françaises interrogent. La ville rose penche pourtant nettement à gauche lors des scrutins nationaux.
Au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, Jean-Luc Mélenchon y avait ainsi viré en tête avec 29,2% (soit un score supérieur de 10 points à sa moyenne nationale) et François Hollande avait obtenu 62,5% des voix au second tour en 2012, soit, là aussi, une prime de près de 10 points par rapport à la moyenne nationale. Pour autant, lors des dernières municipales, les écologistes et leurs alliés ont échoué à conquérir la ville rose.