Dans un contexte de présence croissante des questions environnementales dans l’actualité économique, politique et médiatique, l’IFOP pour WWF a interrogé les Français sur la prise en compte de la question du changement climatique en matière d’épargne.
Il en ressort qu’une majorité des personnes interrogées (57%) se déclare favorable à ce que leur épargne contribue à lutter contre le changement climatique. Cette proportion augmente en fonction du niveau de diplôme, passant de 48% pour les personnes non titulaires du baccalauréat à 65% pour les Français diplômés des deuxième ou troisième cycles du supérieur. Les catégories populaires apparaissent quant à elles moins tentées par cette idée d’« affectation » de l’épargne, avec respectivement 53% et 45% d’adhésion chez les employés et les ouvriers, contre 67% parmi les cadres.
Par ailleurs, ce sondage montre qu’un près de neuf Français sur dix (89%) estiment que leur banque les informe peu ou pas du tout sur l’impact de leur épargne sur le changement climatique. On observe un clivage générationnel puisque la quasi-totalité des personnes âgées de 65 ans et plus (96%) dit manquer d’information à ce sujet, contre 78% des 18-24 ans.
Enfin, les Français se montrent plus partagés sur le risque présenté par le réchauffement climatique sur le système financier, 44% d’entre eux jugeant ce risque important tandis que 33% soutiennent l’opinion inverse et que 23% ne se prononcent pas. Le clivage entre diplômés du supérieur et les autres demeure persistant puisque 53% des interviewés en cours d’études et 49% des diplômés des deuxième ou troisième cycles du supérieur s’inquiètent des conséquences du changement climatique sur le système financier, contre 39% en-dessous du baccalauréat.
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