Lorsqu’un de leurs biens (se) casse, les Français ont comme premier réflexe de se renseigner pour le réparer par eux-mêmes et sont prêts à consacrer environ 2 semaines à leur démarche de réparation avant de baisser les bras.
La moitié d’entre eux (50%) envisagerait ainsi en premier lieu de chercher à le réparer par eux-mêmes, loin devant le fait de solliciter d’autres personnes pour le réparer à leur place. Seulement 18% cherchent ainsi d’abord à en parler autour d’eux pour trouver quelqu’un dans leur entourage proche pouvant le réparer et 13% regardent les magasins de réparation où l’emmener. A noter, 11% procrastinent en le mettant de côté et en reportant à plus tard sa réparation.
La plupart des Français ont déjà expérimenté ou pourraient expérimenter la réparation d’une série d’objets. La majorité d’entre eux l’ont d’ailleurs déjà fait pour des appareils électroniques et des vêtements…
Parmi les catégories de produits les plus réparés par les Français (entre 48% et 53% l’ayant déjà fait pour chacun des produits) figurent avant tout des objets de leur quotidien : les vêtements, les appareils électroniques, les chaussures, les produits de gros électroménagers et les bijoux et accessoires de mode.
Les répondants concernés par la réparation d’objets sont partagés concernant l’impact de l’inflation sur cette pratique, même si l’argument financier reste le premier motif de réparation d’objets aux yeux des Français.
Pour la moitié des Français réparant ou faisant réparer leurs objets (51%), le contexte inflationniste en France n’a pas influencé leur pratique de réparation. En revanche, pour les 49% ayant agi différemment, la plupart (43%) indique réparer davantage qu’avant.
En parallèle, l’argument financier est le premier motif de réparation pour les Français avec un tiers (32%) justifient la réparation d’objets par les économies financières engendrées.