Interrogés par l’Ifop pour Valeurs Actuelles sur les facteurs déterminants de leur vote aux prochaines élections municipales, les Français affirment prendre avant tout en compte le contexte local. Plus de 6 personnes sur 10 (62%) déclarent en effet que leur vote ne sera pas directement lié à la politique menée par le président de la République et du Gouvernement. Cette proportion, légèrement en baisse par rapport à janvier 2014 (-2 points), demeure dans le même ordre de grandeur que lors des élections municipales précédentes (61% en février 2008).
A l’inverse, plus d’un tiers des Français estime que son vote sera un moyen d’exprimer son opinion à l’égard de l’exécutif, qu’il s’agisse d’un soutien (10%, +3 points par rapport à janvier dernier) ou d’une défiance (28%, +3 points). Ces proportions sont similaires à celles enregistrées peu avant les élections municipales de 2008 où 10% comptaient exprimer un soutien et 26% une sanction. Une différence notable se fait néanmoins jour : en 2008, le poids d’un vote sanction avait fortement augmenté entre janvier et février (+10), alors qu’il s’avère nettement plus stable cette année.
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