Ce sont les jeunes qui utilisent le plus les transports publics (70% vs 45% sur le reste de la population urbaine). D’ailleurs, si l’intermodalité reste une pratique encore marginale, elle trouve un écho plus important chez les jeunes (29% vs 17%) qui vont plus facilement combiner transports en commun avec d’autres modes comme la trottinette ou le vélo.
Cette forte utilisation les amène à être particulièrement exigeants vis-à-vis de l’offre de mobilité. En ce qui concerne le choix d’un mode de transport, la rapidité est pour eux le critère primordial (80% de ST Très important vs 72%), bien plus que le confort (56% vs 63%).
En parallèle, particulièrement sensibles à l’enjeu environnemental, ils se disent davantage prêts à rompre avec une mobilité basée sur la voiture individuelle et l’autosolisme. D’ailleurs, s’ils sont moins attachés à la voiture que le reste des urbains (49% de ST Très attachés vs 54%).
Aussi, la Gen Z incarne une force motrice dans l’essor des transports publics. Néanmoins, la vulnérabilité mentale de certains – démontrée à de nombreuses reprises notamment par Santé publique France – peut également affecter leur usage des transports collectifs. Les plus jeunes sont plus nombreux à associer les transports publics à une source de stress (30% vs 21% sur les plus de 60 ans) et la Gen Z trouve plus particulièrement leur utilisation psychologiquement éprouvante (18% vs 14% sur le reste de la population urbaine).
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