L’étude Ifop / Vin & Société réalisée à l’occasion du Vinocamp 2016 nous enseigne que les jeunes Français de 18 à 30 ans, la fameuse « génération Y » ou les « millennials », reproduisent le modèle culturel traditionnel transmis par leurs parents, qu’il s’agisse de l’image du vin, de la façon de le consommer, ou de le découvrir.
Le vin constitue un lien qui unit les générations entre elles, autour du repas, pour des moments de partage et de convivialité. Plus les jeunes auront été sensibilisés par leurs aînés, plus ils seront enclins à reproduire un rapport traditionnel et classique vis-à-vis de ce produit.
Si la consommation de vin à l’apéritif est une pratique émergente, elle n’émane pas en priorité des tranches d’âge les plus jeunes qui restent sur un rapport traditionnel et classique vis-à-vis de ce produit : seulement 12% des jeunes Français qui consomment du vin le font à l’apéritif. Les données nous permettent d’en déduire que la découverte et l’intérêt du vin viennent progressivement avec l’âge et l’installation dans une vie adulte.
43% des jeunes vivant en couple déclarent ainsi s’intéresser à la culture du vin contre 33% des célibataires et seulement 21% des jeunes vivant chez leurs parents. Cet intérêt croît également en fonction de la présence chez les parents de vin ou de champagne à table. En effet, seuls 11% des jeunes qui n’ont (ou n’avaient) jamais de vin présent dans le foyer familial s’intéressent à la culture du vin contre 50% des jeunes qui en relevaient une présence régulière. Exception faite des CSP+ (44%), et assez naturellement, de ceux qui ont « tout à fait » reçu une transmission de connaissance du vin par leurs parents (80%). Pour les 72% ne se sentant pas à même de parler du vin, les raisons évoquées concernent avant tout le fait que ces derniers ne savent pas bien décrire les goûts et les arômes (45%), 27% relèvent la complexité de cet univers et 18% manquent de vocabulaire.
partager