Transition écologique et faibles revenus : seulement 1 Français sur 4 trouve les aides publiques suffisantes
Le changement climatique, facteur d’inquiétude et accélérateur d’engagements chez les Français gagnant moins de 2 000 euros par mois
Le rapport à l’avenir devient de plus en plus difficile au regard d’une situation écologique alarmante avec une éco-anxiété qui touche de plus en plus de Français aujourd’hui : 86% des personnes gagnant moins de 2 000€ par mois interrogées se disent inquiètes à l’égard du réchauffement climatique, dont 32% très inquiètes. Nous notons que les femmes (90%) et les plus jeunes (87%) sont encore plus soucieux à l’égard de ce phénomène.
Les personnes interrogées sont toutefois engagées et ont la sensation d’agir au quotidien pour l’environnement : plus de la moitié (55%) estiment même « faire plus d’effort que les autres ». De plus, ces individus appartenant aux catégories modestes font état d’une certaine marge de progression : 81% se disent prêts à fournir davantage d’efforts dans leur vie quotidienne à l’avenir en matière d’environnement et de lutte contre le changement climatique, et d’autant plus la nouvelle génération avec 88% chez les 18-24 ans.
Pour Jérôme FOURQUET, directeur du département Opinion de l’IFOP : « La prise de conscience de l’urgence écologique chez les Français est incontestable. Pour les Français à moins de 2 000€ net par mois, leurs efforts sont cantonnés encore à l’acceptation et aux recours aux pratiques vertueuses les moins engageantes. Ils marquent le besoin d’être épaulés et aidés pleinement par les pouvoirs publics et acteurs du privé pour avoir plus d’impact positif sur la planète. »