La crise sanitaire, un accélérateur sur la consommation responsable des Français et le marché du téléphone reconditionnés ? C’est ce que révèle le baromètre IFOP et SMAAART, la marque de smartphones à empreinte positive reconditionnés en France. L’étude menée en octobre 2020 indique que 60 % des Français ont acheté ou ont l’intention d’acheter un smartphone reconditionné et que parmi ces derniers, 30% ont acheté davantage de produits français depuis la crise sanitaire.
• Parmi les Français ayant acheté un téléphone reconditionné ou en ayant l’intention, plus d’un tiers (34%) qualifient leur consommation générale comme étant plus responsable depuis le début de la crise sanitaire.
• Les opérateurs téléphoniques et les sites de reconditionneurs constituent les canaux d’achat privilégiés des consommateurs (effectifs ou potentiels) de téléphones reconditionnés.
• 59% des répondants ont déjà vendu ou envisagent de vendre un ou plusieurs téléphone(s) dont ils ne se servent plus.
La crise sanitaire fait bouger les lignes de la consommation des Français
La crise sanitaire du COVID-19 a rebattu les cartes des tendances de consommation des Français, plus soucieux d’acheter responsable et français. 27 % de la population affirme ainsi avoir acheté davantage de produits fabriqués en France depuis le début de la crise sanitaire. Et le secteur du smartphone reconditionné n’échappe pas à cette évolution : parmi les personnes ayant « certainement l’intention d’acheter un téléphone reconditionné », 32 % ont acheté plus qu’à leur habitude des produits français depuis la crise sanitaire et 39% qualifient leur consommation générale comme étant plus responsable.
Un achat qui se démocratise chez les Français
La pandémie, qui a mis à mal les fabricants de smartphones, a permis aux reconditionneurs de tirer leur épingle du jeu. 2020 confirme la démocratisation des smartphones reconditionnés avec une belle croissance dans les foyers Français : 60 % des Français ont acheté ou ont l’intention d’acheter un smartphone reconditionné soit +7 points vs 53 % en 2019. Les consommateurs se montrent également prêts à débourser davantage malgré un contexte économique incertain : 23 % sont ainsi disposés à payer plus de 250€ pour un smartphone reconditionné vs. 13 % en 2018, soit une hausse de 10 points sur 2 ans. Et cette tendance ne se limite plus seulement aux jeunes : 52 % des baby-boomers interrogés ont également l’intention d’acheter un smartphone reconditionné, soulignant ainsi la popularisation de cette catégorie de produits auprès de toutes les tranches d’âge de la population.
Plusieurs autres facteurs permettent d’expliquer cet engouement :
- Une meilleure connaissance du produit avec 86 % des répondants donnant la définition correcte d’un smartphone reconditionné1 vs. 70 % en 2018 soit +16 points en 2 ans
- Des prix plus attractifs par rapport au neuf : 56% des personnes ayant acheté ou l’intention d’acheter un téléphone reconditionné citent en premier cet élément comme facteur incitatif à l’achat de ce type de téléphone
- Vient ensuite la contribution à la préservation de l’environnement pour 15% des personnes ayant acheté ou l’intention d’acheter un téléphone reconditionné.
Pour acheter un smartphone reconditionné, les opérateurs téléphoniques constituent l’un des canaux préférés des consommateurs effectifs ou potentiels (22%), suivis par les sites d’e-commerce des reconditionneurs (20% vs. 15% en octobre 2019). En revanche, ils ne sont que 9% à souhaiter se tourner vers les marketplaces.
Des freins qui subsistent malgré tout
Parmi les Français qui n’envisagent pas d’acheter de téléphone reconditionné,43 % l’expliquent en premier par leurs doutes quant à la fiabilité du produit. Ils appréhendent que le téléphone tombe en panne rapidement, ou que sa durée de vie ne soit plus courte que celle d’un neuf.
Les vieux téléphones sortent enfin des tiroirs
Alors qu’en 2018, on notait que 83% des Français conservaient 1 à plusieurs (voire plus de 3) téléphones dont ils ne se servaient plus, on constate aujourd’hui qu’ils sont plus de la moitié (59%) à avoir déjà revendu un ou plusieurs téléphones afin qu’il(s) soie(nt) reconditionné(s) ou à l’envisager. Cette vente ou cette intention de vente constitue un phénomène de masse chez les moins de 35 ans avec 66% d’entre eux qui ont déjà vendu un téléphone dont ils ne se servent plus ou envisagent de le faire.