Seize ans après le vote de la loi Aubry, les Français témoignent d’un clair attachement aux 35 heures, en dépit des répercussions néfastes qu’ils imputent souvent à cette mesure, tant dans leur quotidien qu’au niveau macro-économique. En réalité, pour eux, tout se passe comme si la réduction du temps du travail mise en application à partir des années 2000 relevait de la mesure de « confort » : l’amélioration de la qualité de vie qu’elle induit est clairement reconnue, mais la France et ses citoyens peuvent-ils se le permettre ? A l’heure où le pays peine à sortir de la crise et où le pouvoir d’achat des ménages se hisse en tête des préoccupations des Français, le doute semble installé.
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