Les violences s’étant récemment déroulées à Nantes, lors d’une manifestation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, et à Rennes, pour s’opposer à la tenue d’un meeting du FN, ont replacé sous la lumière des projecteurs les militants antifa et les Black Blocks. Si cette mouvance d’ultragauche est encore bien présente et en capacité de provoquer des troubles et des affrontements violents avec les forces de l’ordre (on se souvient également de scènes similaires à Strasbourg en avril 2009 contre le sommet de l’OTAN), l’audience des courants gauchistes dans la société française est bien moindre qu’au début des années 70.
Pour s’en persuader, nous revenons, dans ce nouveau numéro de la série Ifop Collectors, sur la façon dont l’opinion publique percevait « les mouvements gauchistes » au lendemain de la mort du militant maoïste Pierre Overney devant l’entrée de l’usine Renault de Boulogne-Billancourt en mars 1972.
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