A l’occasion du congrès annuel de l’Association Dentaire Française (ADF) qui se déroulera du 23 au 27 novembre, le magazine Technologie Dentaire publie les résultats d’une enquête IFOP sur l’application de l’article 57 de la loi « HPST », c’est-à-dire de l’article qui oblige les chirurgiens-dentistes à révéler à leurs patients le prix d’achat des prothèses (devis) et leur provenance (certificat de fabrication).
Réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 332 chirurgiens-dentistes exerçant à titre libéral ou mixte, cette enquête révèle combien cette disposition est très peu respectée un an après la promulgation de la loi « HPST ».
Suscitant l’opposition des trois quarts des dentistes libéraux (76% d’entre-eux y sont défavorables), cette loi qui les oblige à fournir au patient le prix d’achat et la provenance des dispositifs médicaux est en effet très peu appliquée. A peine 16% des dentistes concernés par ce type de produits déclarent l’appliquer de manière spontanée. D’autres respectent cette obligation légale de transparence mais seulement si leur patient le demande (28%). Au total, les deux tiers des dentistes concernés par ce type de produits admettent donc ne pas appliquer cette disposition (66%), un quart d’entre-eux refusant de le faire même si leurs patients le demandaient (23%).
En revanche, les dentistes jouent leur rôle en matière d’information à propos de la prise en charge des couronnes céramo-céramiques. En effet, la quasi-totalité des dentistes concernés par ce type de produits (88%) déclare informer leurs patients de la prise en charge des couronnes céramo-céramiques par l’Assurance Maladie.
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